Comme tout principe d'élévation, l'homme est un symbole de verticalité.
Tout ce qui porte le sceau de la verticalité est un signe qui indique une capacité d'ascension vers la Lumière supérieure d'une façon autonome et indépendante. C'est une écriture intérieure montrant que l'être peut acquérir une âme et un esprit personnel.
Le principe de la verticalité est ce qui s'élève de l'inconscience collective jusqu'à l'âme de la conscience individuelle pour enfin atteindre la conscience universelle.
Si tu cherches à devenir un Templier, un être qui sera au service de la Lumière, tu dois avant tout cultiver la droiture et te tenir stable sur la Terre, la tête toujours posée sur ce qui est vrai et orientée vers les hauteurs.
Pose tes pieds sur la Mère Terre avec stabilité et bonté. Maîtrise le monde des racines et ouvre ton esprit à la Lumière plus haute. Tu activeras en toi le principe de la verticalité, de l'individualisation sacrée et éternelle, qui consacre et relie les énergies du Très Haut et les Templiers sur la terre.
Parce que l'homme est une verticalité, il ne peut faire autrement que d'unir deux mondes. Il relie la terre soit au monde des ténèbres et de la lumière trompeuse, soit au monde divin.
Je dis à l'homme ou à la femme qui aspire à porter le digne nom de Templier : Sois toujours droit, ferme et précis dans tes décisions. Sache ce que tu veux et où tu veux aller, car alors le grand Sceau de la verticalité s'inscrira dans ton être, dans ton coeur, et mettra en mouvement les forces de la terre, qui te stabiliseront. Il animera le flux des forces d'intelligence et le mouvement créateur de l'Esprit, qui s'animeront dans la partie supérieure de ton être.
Rappelle-toi : Tu es Templier. Tu es un monde qui s'unit à la Lumière. Alors, sois toujours fidèle, dans la droiture et la précision, à l'engagement que tu portes en toi de monter vers les mondes supérieurs pour faire triompher la Lumière du Père dans ta vie et dans la vie.
✠ Non Nobis, Domine, Non Nobis, Sed Nomini Tuo Da Gloriam ✠
Notre prochain Convent se déroulera au mois de Mai 2022.
Entre autres Chapîtres de l'Ordre, une veillée d'armes et une cérémonie d'accueil d'Ecuyer et d'adoubements est au programme.
Les informations concernant l'Abbaye sélectionnée ainsi que la date exacte de cet événement seront indiquées prochainement dans la partie privative du site officiel de l'Ordre.
✠ Non Nobis, Domine, Non Nobis, Sed Nomini Tuo Da Gloriam ✠
Noël est la fête du renouveau de la Lumière qui triomphe de l'envahissement des Ténèbres. Noël allume la lumière dans les profondeurs. Cette lumière peut tout guérir, tout régénérer, tout éclaircir.
Le Christ peut naître 1000 fois sur la terre, s'il ne naît pas en toi, tu ne le connaîtras pas.
Joyeuses fêtes à vous tous mes Soeurs et Frères. La Paix, la Lumière et l'Amour dans vos coeurs et ceux que vous aimez.
✠ Non Nobis, Domine, Non Nobis, Sed Nomini Tuo Da Gloriam ✠
Qu'il soit connu et reconnu par la présente publication, que lors de notre Convent des 13 et 14 novembre, An de Grâce 2021, en présence de l'ensemble des Novices, Ecuyers, Dames et Chevaliers, Commandeurs, Grande Préceptrice de l'Ordre, Sénéchal, Grand-Prieur, Prince Magistral ainsi que tous les Frères et Soeurs de l'Ordre Sacré des Chevaliers du Saint-Graal, nous avons eu l'honneur de célébrer et d'accueillir notre Soeur Elie de Saint-Michel en qualité d'Ecuyère, ainsi que d'adouber notre Frère Jacques du Temple, Maître d'Armes en qualité de Chevalier.
✠ Non Nobis, Domine, Non Nobis, Sed Nomini Tuo Da Gloriam ✠
G.M. Louis de Nohan
Né en 316 en Hongrie, Saint-Martin entra à 15 ans dans l'armée. Un jour, rencontrant à la porte d'Amiens un pauvre qui lui demandait l'aumône, il lui donna la moitié de son manteau ; la nuit suivante, le Christ lui apparaissait revêtu de cette moitié de manteau.
Plus tard, Saint-Martin quitta l'armée : "Avec le signe de la Croix, je traversais sans crainte les rangs ennemis", répondait-il à Julien qui lui reprochait sa lâcheté. Il se rendit près de Saint-Hilaire, alors évêque de Poitiers, qui le mit au nombre de ses acolytes.
Devenu plus tard évêque de Tours, il construisit entre autres monastères ceux de Ligugé et de Marmoutier. Il mourut à 81 ans (397), couché sur la terre, en formulant cette prière : "Seigneur, si je suis encore nécessaire, je ne refuse pas le travail ; que ta volonté soit faite."
De son vivant déjà, Saint-Martin avait opéré de retentissants miracles. Durant tout le Moyen Âge, son tombeau fut l'objet de fréquents pèlerinages et son culte se répandit dans tout l'Occident.
L'Europe entière compte un grand nombre de sanctuaires qui lui sont dédiés, ainsi que des localités qui portent son nom (4000 églises en France et 500 communes). Saint-Martin fut l'un des premiers saints mis sur les autels sans avoir subi le martyre.
Par les reliques des saints nous voulons dire tout ce qui reste d'eux après leur mort — leurs os, leurs cendres, leurs vêtements et autres objets qu'ils utilisent. Des ennemis de l'Église ont condamné le culte des reliques des saints comme étant emprunté aux coutumes païennes et sans origine apostolique. La décision du Concile de Trente suffit à montrer la fausseté et la mauvaise foi de leur raisonnement.
Ce Concile, en effet, décréta tout autrement, que les corps des martyrs et autres saints, qui étaient les membres vivants de Jésus-Christ et les temples du Saint-Esprit, devaient être honorés par les fidèles, et qu'à travers eux Dieu accorde une beaucoup d'avantages pour le vivant. Sa décision était fondée sur l'usage déjà établi au premier siècle et qui est resté constant dans l'Église, ainsi que sur l'enseignement des Pères et des Conciles.
Le culte des saintes reliques est donc non seulement permis, mais commandé ; ce n'est pas seulement un droit, mais un devoir. Notons bien que le culte des saintes reliques s'écarte des pratiques païennes en ce qu'il est surnaturel. Nous n'honorons pas ce qui reste des saints pour un motif dérivé de la nature, mais pour des motifs basés sur la foi. Si l'on honore la mémoire et les restes de grands hommes dignes de cette appellation, c'est considéré comme justice ; mais quand on honore la mémoire et les restes des Saints, c'est plus que la justice, c'est la vertu de religion. L'objet final du culte des saintes reliques est Dieu qui sanctifie les saints ; c'est Jésus-Christ, dont les saints sont les membres.
Ce culte est si légitime que Dieu lui-même glorifie parfois les reliques de ses saints par des parfums célestes, par d'autres privilèges merveilleux, par d'innombrables miracles. Ajoutons que le culte des saintes reliques a aussi son fondement dans la glorieuse résurrection qui attend les corps des saints. Dieu lui-même rassemblera ces restes à la fin du monde et leur donnera tout l'éclat et la beauté dont ils sont capables.
Vénérons donc, avec respect, dévotion et confiance, ces précieuses reliques qui jadis étaient animées par de si grandes âmes, furent les instruments de belles et saintes œuvres et de vertus étonnantes, et qui seront un jour honorées d'une gloire éclatante et immortelle.
Apprécions les pèlerinages effectués vers les tombeaux des saints et célébrons religieusement la fête des saintes reliques, qui suit de près de près la Toussaint, le jour de la fête des splendides âmes saintes qui sont au ciel.
Vie des Saints pour tous les jours de l'année, de l'abbé L. Jaud (Mame : Tours, 1950).
(Texte publié sur la page "Les moines de Saint-Benoît").
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Photographie : Trésors de l'Ordre Sacré des Chevaliers du Saint-Graal.
- Reliques de Saint-Georges ✠
- Terre du Tombeau du Christ, Saint-Sépulcre ✠
- Terre Maison Simon-Pierre, Capharnaüm, bord du lac de Tibériade ✠
✠ Non Nobis, Domine, Non Nobis, Sed Nomini Tuo Da Gloriam ✠
La fête actuelle de la Toussaint remonte au VIIe siècle. C'est le pape Boniface IV qui transforma le Panthéon romain en sanctuaire chrétien et, le 13 mai 610, le consacra à la Mère de Dieu et à tous les saints martyrs.
Dès lors une "fête de tous les martyrs" se célébra le 13 mai ; elle fut transférée au 1er novembre sous Grégoire IV (827-844), et étendue à tous les saints. C'est la messe de la consécration du Panthéon en église chrétienne qui est devenue notre messe de la dédicace des églises.
L'objet de cette fête ne consiste pas seulement à célébrer en une seule fois la totalité numérique des bienheureux, comme pour n'en oublier aucun ; mais plutôt à louer, exalter, et féliciter cette Église de la gloire, dont le mystère si doux et si aimé des fidèles, appelé communion des saints, permet de déverser sur l'Église militante une pluie de grâces.
✠ Non Nobis, Domine, Non Nobis, Sed Nomini Tuo Da Gloriam ✠
Voici ce que disait Bernard de Clairveaux aux Templiers, quand il leur parlait de l’épée avec laquelle ils avaient été adoubés Chevaliers :
« L'épée est tout pour vous et ce donc, plus que la croix.
Elle est forte image brûlante du Verbe qui s'est incarné parmi nous pour nous sauver.
N'oubliez que vous portez sur votre flanc la Lumière de notre Seigneur qui devra être prestement tirée du fourreau de l'obscurité, autant de fois qu'il vous semblera juste, non pour des raisons du monde ou la colère, mais pour détruire la nuit de la mécréance, de la malignité des infidèles et que triomphe la Vérité apportée par le Christ.
Répandre le sang de l'impie est faire œuvre justement de Dieu et vouer son âme au feu éternel.
Chérissez votre épée comme une compagne fidèle et obéissante, et n'hésitez à vous lancer dans le trépas avec elle car elle vous permettra d'accéder à la vie éternelle ».
Il est évident, que c’est la lame à 2 tranchants de Dieu, qu’était son Verbe, sa Parole incarnée en Jésus, la Lumière du monde, que les Chevaliers Templiers servaient, par cette épée qu’ils tenaient dans leur fourreau ou dans leur main.
Leur épée était la figure « du Verbe », la Parole de Dieu, le Christ Jésus, au service duquel ils s’étaient mis, devenant « les gardiens de son Peuple », se rendant en pèlerinage à Jérusalem.
(Photo : Hugues de Saint-Omer - Prince Magistral)
Il y a ceux qui prennent la parole et ceux que la Parole prend. Les premiers, les plus nombreux, sont des orateurs, des dirigeants ; les seconds sont représentés par les prophètes et les mystiques.
Les prophètes, mais aussi les poètes inspirés, les visionnaires, témoignent d'un ordre invisible et impérissable : ils sont les porte-parole de l'Eternel. Les mystiques, eux, se taisent le plus souvent, se laissant absorber ou anéantir par l'Ineffable : de la Divinité ils sont les porte-silence.
C'est ainsi que la Parole, toujours présente et vive même si les oreilles humaines ne la perçoivent pas, se transmet autant par le dire, actif et créateur que par le silence qui invite à l'écoute et à la contemplation. C'est ainsi que la Parole demeure pour le plus grand nombre secrète, non par désir de se cacher, mais parce que la plupart des mortels ne se haussent pas jusqu'à l'intelligence spirituelle capable de l'entendre.
Le silence et le secret sont étroitement liés : ils constituent les deux piliers de la Parole dont ils permettent l'émergence, ou encore représentent la double porte qui ouvre à la sagesse. C'est pourquoi, à travers toutes les voix initiatiques proposées par l'Occident et l'Orient, ils constituent des recommandations majeures. Pour l'homme intérieur, il n'est de trésor que caché et de réel qu'insaisissable.
Tiens-toi en silence et ta parole sera Sa Parole.
✠ Non Nobis, Domine, Non Nobis, Sed Nomini Tuo Da Gloriam ✠
L'idée de détruire l'ordre du Temple était déjà présente dans l'esprit du roi Philippe IV le Bel, mais ce dernier manquait de preuves et d'aveux afin d'entamer une procédure. Ce fut chose faite grâce à un atout majeur déniché par Guillaume de Nogaret en la personne d'un ancien Templier renégat : Esquieu de Floyran (aussi dénommé « Sequin de Floyran », ou encore « Esquieu de Floyrac »). Selon la thèse officielle, Esquieu de Floyran (bourgeois de Béziers ou prieur de Montfaucon) était emprisonné pour meurtre et partageait sa cellule avec un Templier condamné à mort qui se confessa à lui, lui avouant le reniement du Christ, les pratiques obscènes des rites d'entrée dans l'ordre et la sodomie.
Esquieu de Floyran n’ayant pas réussi à vendre ses rumeurs à Jacques II d'Aragon, y parvint en 1305 auprès du roi de France, Guillaume de Nogaret payant par la suite Esquieu de Floyran afin de diffuser au sein de la population les idées de « reniement du Christ et crachat sur la croix, relations charnelles entre frères, baisers obscènes exercés par les chevaliers du Temples ». Philippe le Bel écrivit au Pape pour lui faire part du contenu de ces aveux.
En même temps, Jacques de Molay, au courant de ces rumeurs, demanda l'ouverture d'une enquête pontificale. Le pape la lui accorda le 24 août 1307. Cependant, Philippe le Bel n'attendit pas les résultats de l'enquête, prépara l'arrestation à l’abbaye Notre-Dame-La-Royale, près de Pontoise, le jour de la fête de l’exaltation de la Sainte-Croix. Il dépêcha des messagers le 14 septembre 1307 à tous ses sénéchaux et baillis, leur donnant des directives afin de procéder à la saisie de tous les biens mobiliers et immobiliers des Templiers ainsi qu'à leur arrestation massive en France au cours d'une même journée, le vendredi 13 octobre 1307. Le but d'une action menée en quelques heures était de profiter du fait que les Templiers étaient disséminés sur tout le territoire et ainsi d'éviter que ces derniers, alarmés par l'arrestation de certains de leurs frères, ne se regroupassent et ne devinssent alors difficiles à arrêter.
Au matin du 13 octobre 1307, Guillaume de Nogaret et des hommes d'armes pénétrèrent dans l'enceinte du Temple de Paris où résidait le maître de l'ordre Jacques de Molay. À la vue de l'ordonnance royale qui justifiait cette rafle, les Templiers se laissèrent emmener sans aucune résistance. À Paris, on compta 138 prisonniers, en plus du maître de l'ordre.
Un scénario identique se déroula au même moment dans toute la France. La plupart des Templiers présents dans les commanderies furent arrêtés. Ils n'opposèrent aucune résistance. Quelques-uns réussirent à s'échapper avant ou pendant les arrestations. Les prisonniers furent enfermés pour la plupart à Paris, Caen, Rouen et au château de Gisors. Tous leurs biens furent inventoriés et confiés à la garde du Trésor royal.
Ceux qui, en 1306, avaient recueilli Philippe IV le Bel pendant les émeutes de Paris se retrouvaient maintenant incarcérés dans l'attente de leur procès.
✠ Non Nobis, Domine, Non Nobis, Sed Nomini Tuo Da Gloriam ✠
La Vie sur terre serait magnifique si tous les êtres qui la peuple, et principalement ceux qui aspirent à la Lumière, étaient authentiques, vrais.
Il n’est rien de plus beau que l’éveil, la clarté, la connaissance de soi dans la pureté et la vérité du Christ.
Il est aimé de Dieu celui qui s’observe lui-même dans la pureté et se redresse pour être conforme à la grande sagesse.
Le grand problème que rencontre l’humanité est le mensonge et l’illusion qui prennent possession de chaque homme, avec puissance et détermination.
Ils sont une multitude à chuter dans le monde des Ténèbres et des lumières trompeuses parce qu’ils écoutent et suivent sans aucun discernement les intelligences qui les illusionnent et les conduisent malheureusement à leur perte.
Ces intelligences disent à l’homme : « Je connais la vérité et je peux te guider, car je suis moi-même la vérité « . Bien sûr, ce n’est pas formulé exactement de cette façon, mais d’une manière cachée, déguisée, subjective ou parfois clairement affirmée.
Bien souvent, les illusionnistes sont eux-mêmes illusionnés, car ils se sont fait prendre au piège de leurs propres mensonges, de leurs propres perdition et soif d’existence individuelle.
Certains, parlent, disent qu’ils savent, que la Lumière passe par eux-seuls, mais ils veulent seulement se mettre en avant, en valeur. Ils proclament qu’ils oeuvrent pour la Lumière pour être appréciés, qu’on les considère comme des gens bien, intelligents, supérieurs, mais en réalité, ils ne sont que des guides mensongers qui conduisent sur des chemins où l’on s’égare, dans le malheur et la destruction.
Celui qui est vrai est ce qu’il dit. Tout ce qui sort de lui est en accord avec ce qu’il est. Il ne veut pas forcément apparaître et ne cherche surtout pas à s’illusionner.
Va vers ce qui a le langage de l’âme, de l’amour, vers ce qui ne porte rien de trouble derrière les apparences, vers ce qui est vrai, entier, qui n’élève jamais la voix ni le verbe haut.
Jamais la victoire et la grandeur n’apparaîtront dans le mensonge. Elles ne se manifesteront que dans ce qui Est, et non dans ce qui paraît être.
✠ Non Nobis, Domine, Non Nobis, Sed Nomini Tuo Da Gloriam ✠
Par Décret 12020170-1, nous avons le regret de vous informer du Bannissement de Pierre JOSSE, alias Frère Lancelot de Tibériade, jugé indigne des honneurs de la milice du Christ.
✠ Non Nobis, Domine, Non Nobis, Sed Nomini Tuo Da Gloriam ✠
GM Louis de Nohant
Si aujourd’hui vous avez répondu à l’appel de l’Ordre Sacré des Chevaliers du Saint-Graal, c’est que la semence est en vous et qu’une partie du « souvenir" est activée.
Seuls ceux qui portent en eux la semence du monde divin peuvent devenir Templiers, car c’est un monde qui leur correspond et ils en ont réellement besoin. Les autres n’en ont pas besoin et tout est bien ainsi.
Celui qui s’approche de l’alliance portée par la tradition templière ne doit pas s’arrêter à un langage qui lui est familier, qu’il comprend, car ce dernier s’adresse au souvenir qu’il porte en lui. Non, il doit retrousser ses manches, entrer dans le chantier, retravailler la terre et y apporter de nouvelles graines. Cela se fera au moyen des Chapîtres de l’Ordre, en devenant encore plus actif face à la Tradition.
Il est du devoir de l’Ordre Sacré des Chevaliers du Saint-Graal, et donc de chaque Chevalier templier, de restaurer la tradition primordiale et de prendre soin de la source vivante du Christ, de son Alliance de Lumière et d’Amour avec les hommes et la terre.
Il est du devoir de chaque Templier de maintenir l’unité de l’Ordre Sacré des Chevaliers du Saint-Graal et de la Tradition. Aucun templier ne doit cultiver un esprit de confusion et de division au sein de l’Ordre et de la grande famille Templière.
Il est du devoir de chaque Soeur et Frère de prendre soin de la flamme de l’éveil et de la maintenir allumée dans la pureté de siècle en siècle pour le bien commun de tous les êtres.
Ces devoirs et obligations doivent être accomplis et rendus vivants au sein des Chapîtres de l’Ordre Sacré des Chevaliers du Saint-Graal.
✠ Non Nobis, Domine, Non Nobis, Sed Nomini Tuo Da Gloriam ✠
Notre prochain Convent se déroulera au mois de novembre 2021.
Entre autres Chapîtres de l'Ordre, une veillée d'armes et une cérémonie d'accueil d'Ecuyer et d'adoubements est au programme. Notre Convent Général Annuel fera l'objet d'une réunion distincte, lors de ce séjour.
Les informations concernant l'Abbaye sélectionnée ainsi que la date exacte de cet événement sont indiquées dans la partie privative du site officiel de l'Ordre.
✠ Non Nobis, Domine, Non Nobis, Sed Nomini Tuo Da Gloriam ✠
Deus, qui beátum Ludovicum Confessórem tuum de terréno regno ad cæléis regni glóriam transtulísti : ✠ eius, quæsumus, méritis et intercessióne, regis regum Iesu Christi Fílii fácias nos ese consórtes : Qui tecum vivit et regnat in unitáte Spiritus Sancti Deus, per ómnia sæcula sæculórum. Amen.
Dieu, qui avez fait passer le bienheureux roi Louis de la royauté terrestre à la gloire du Royaume céleste, nous vous supplions de nous rendre, par ses mérites et son intercession, les cohéritiers du Roi des rois, Jésus-Christ, votre Fils. Qui, étant Dieu, vit et règne avec vous, dans l'unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
✠ Non Nobis, Domine, Non Nobis, Sed Nomini Tuo Da Gloriam ✠
Dans toutes les situations de la vie, à travers tes actions, tes aspirations, dans ce que tu entends, ce que tu vois, efforce-toi de toujours te tenir dans un état de réceptivité sacrée au plus haut et d’écouter la voix du silence qui te parle à l’intérieur et te guide vers la Lumière.
Le silence n’est pas un vide, une absence ; Bien au contraire, il est une plénitude, une activité intense au sein d’une harmonie profonde. Il est la manifestation d’une vie supérieure devant laquelle tu dois t’incliner si tu aspires à y entrer.
Le silence est une porte et une maîtrise, une porte qui ouvre sur une subtilité divine et une maîtrise du monde grossier, de la parole vaine, de l’agitation stérile.
C’est à travers l’éveil du silence et de la réceptivité magique à ce qui est divin que tu recevras l’impulsion de la Lumière et que tu découvriras la puissance créatrice de l’esprit.
La voix qui te parle dans le silence te conduira toujours sur le chemin de la vérité.
Il est vrai que le monde des hommes est empli d’une multitude de chemins, mais sache qu’il existe une lumière en toi, un espace d’éternité, une mémoire originelle qui te conduiront vers ce qui est bon pour toi, juste et bien.
Avant de te faire capturer par les paroles vaines, cultive en toi l’espace sacré du silence et apprends à rester en harmonie avec lui. Si tes pensées et tes actes sont conformes à cette lumière d’éternité en toi, son espace grandira et t’inspirera toujours plus pour te guider vers le chemin le plus direct, le plus clair, le plus évident.
Soit toujours dans la vérité, sois un être vrai, sincère, authentique, sois empli de la lumière de Dieu ; ainsi, tes pas seront légers sur la terre, grands et efficaces.
Ne cherche pas forcément la facilité, mais écoute toujours ce qui te montre le chemin le plus juste.
Rappelle-toi que la vérité en toi, c’est la source de la vie, c’est l’essence de Dieu en toi, c’est l’inspiration qui te révèle la raison profonde de ta présence sur la terre. Emplis-toi de cette force. Fais-la grandir un peu plus chaque jour à travers tes pensées et tes actes.
Entoure-toi de tout ce qui t’éveille et te mène vers la Lumière.
Vivre dans l’harmonie est une clef qui conduit à la réalisation du silence divin et à la révélation-vérité.
Le silence est omniprésent, et en lui s’exprime le Père éternel. Si tu t’éloignes du silence, tu risques à chaque instant de tomber dans le bruit et le royaume de la mort.
Il ne t’est pas demandé de fuir l’obscurité et l’agitation vaine du monde extérieur, mais de ne pas les faire entrer dans cet espace intérieur dédié à la vérité en toi.
La vérité te rendra libre.
La vérité fera que ton chemin de destinée sera authentique.
La vérité est la parole de Dieu qui, dans toutes les circonstances de la vie, te mènera vers Lui et t’associera avec les êtres et les forces qui sont en harmonie avec tout ce qui est vrai.
Fais en sorte que, dans toutes les circonstances de la vie, la vérité soit la mesure de tes actes, l’engagement de ta vie.
Si tu as compris que la vérité se trouve à travers le silence divin, ne doute pas, fortifie-toi dans le manteau du silence, accueille la parole de ton Père et avance sur le chemin d’un pas sûr et bon, déterminé à porter haut la bannière du Verbe des origines.
✠ Non Nobis, Domine, Non Nobis, Sed Nomini Tuo Da Gloriam ✠
Au moyen âge, on figurait le coeur de deux manière : soit rayonnant, pour indiquer le siège de la sagesse, de la connaissance illuminative, soit enflammé, pour désigner le lieu de la ferveur et de l'amour inépuisable.
Et on connait le déploiement qu'a eu, dans le catholicisme, le culte du Sacré-Coeur, dû principalement aux visions de femmes mystiques, de Gertrude d'Helfta au XIIe siècle jusqu'à Marguerite-Marie eu XVIIe siècle.
Il n'en reste pas moins que l'image du coeur rouge, ardent, chère à tant de personnes se trouve associée autant à la passion amoureuse qu'à l'ardeur mystique. Le brasier ou le creuset du coeur demeure le point de rencontre entre l'humain et le divin, puisque l'Amour est Un.
"Là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur", averti Jésus dans l'Évangile de Matthieu. Non seulemenr le coeur représente l'homme intérieur, échappant au temporel et à la mort, mais il est lié au monde de la qualité, de la valeur, de ce qui est irremplaçable et essentiel. Se trouvant ainsi à l'opposé du monde de la quantité, du prix, du monnayable, de l'interchangeable, du superficiel et du factice dans lequel s'agitent et s'établissent les mortels.
Les valeurs du coeur sont à la fois inachetables et entièrement gratuites. Ce qui est cher à une personne -doux et délectable, mais aussi indispensable à son âme, à sa vie- ne saurait avoir un prix : les biens immatériels sont des biens inestimables. En revanche, dans le monde extérieur, matériel, pour l'homme charnel, périssable, il s'agit d'acheter, de posséder ou de vendre ce qui n'est ni indispensable ni même nécessaire : c'est le monde de ce qui coûte cher, de ce qui a une valeur marchande, mais qu'on peut jeter ou remplacer "sans état d'âme".
La confusion est grande, et nombreuses les illusions, lorsqu'on parle de "la voie du coeur" ou de "l'ouverture du coeur". Contrairement aux niaiseries et aux mièvreries dont l'accablent de pseudo-spirituels, cette voie est d'une terrible exigence et elle n'implique pas particulièrement de pratiques dévotionnelles, encore moins de bons sentiments : ici, la question n'est pas de croire, de s'adonner à un culte, ni d'être gentil, tolérant ou solidaire, mais bien de s'éveiller...
La voie du coeur, qui s'arrache à tout émotionnel, à tout usage du pathos, est celle de la connaissance spirituelle, avec ce que cela suppose de recherche, d'étude, de réflexion, de silence, de discernement, d'écoute et d'expérience intérieure personnelle.
C'est la voie du Templier.
✠ Non Nobis, Domine, Non Nobis, Sed Nomini Tuo Da Gloriam ✠
Notre prochain Convent se déroulera au mois de juin 2021.
Entre autres Chapîtres de l'Ordre, une veillée d'armes et une cérémonie importante d'élévations et d'adoubements est au programme.
Les informations concernant l'Abbaye sélectionnée ainsi que la date exacte de cet événement sont indiquées par le canal sécurisé du Réseau Emeraude, ainsi que dans la partie privative du site.
✠ Non Nobis, Domine, Non Nobis, Sed Nomini Tuo Da Gloriam ✠
D’un point de vue anthropologique, dans le domaine historique et social et en se référent à la perception que les peuples en ont toujours eue dans l’histoire, le Sacré est ce que la société considère comme étant au-dessus et séparé d’elle, interdit, en même temps que doué d’une force active surnaturelle.
A Rome le droit romain traditionnel distinguait le “Sacer” (sacré) du “Sanctus” (Saint). Par “Sacer” (Sacré) on entendait tout ce qui appartenait à un contexte en dehors du domaine humain, donc à Dieu.
Le “Sanctus” (Saint) en revanche, n’était ni sacré, ni profane, ce pouvait être un lieu, une loi, une relique ou toutes autres choses, devant être protégés par le profane, délimitant ainsi une frontière qui entoure le “Sacer”.
En effet, le “Sanctus”, même s’il n’appartenait pas au Divin, était en quelque sorte lié à lui, et représentait tout ce qui était défendu de toute atteinte humaine et soumis à sanction.
Le “Religiosus” (Religieux) appartenait lui au domaine privé car il concernait cet ensemble de rites, traditions, symboles, croyances et significations qui permettaient à l’homme romain d’entrer en relation avec le Divin.
Dans ces conditions, il apparaît évident que la “royauté” a donc toujours eu besoin du Sacré, en tant qu’instrument politique, pour pouvoir affranchir et légitimer son autorité à travers l’évocation et la représentation du Surnaturel.
Le caractère sacré du rituel mérovingien était notamment un lien entre le sacré chrétien et le pouvoir, très différent de celui qui s’est établi à l’époque carolingienne, puisque les premiers ne permettaient pas de médiation ou d’interférence du clergé se référant à l’Eglise catholique romaine, tandis que les seconds se caractérisaient justement par un rituel sacramentel coordonné avec ce dernier.
Le système symbolique et rituel adopté et développé par la royauté mérovingienne était structuré sur la base de construction allégoriques qui, en reconstruisant le passé ou en interprétant le présent, exprimaient une représentation du pouvoir, qui était considérée comme descendu du Ciel, par la volonté et l’intervention des forces divines. C’est précisément grâce à cette communication, établie entre les peuples à travers des rituels qui s’exprimaient essentiellement par des symboles, que l’on a pu incontestablement légitimer différentes formes de pouvoir et de souveraineté.
La vraie royauté française est née au Ve siècle, précisément avec les Mérovingiens, première Dynastie royale des Francs, qui, en engendrant toutes les suivantes, est donc la véritable mère de l’actuelle France.
Cette royauté française, s’inscrit dans le contexte géopolitique de l’époque, qui consistait à unir les peuples gallo-romains, sous un même pouvoir gouvernemental et religieux.
Pour cela même, Clovis, parce qu’il avait entrevu une opportunité pour son royaume, s’était converti au christianisme catholique romain de l’Empire, ce qui a inévitablement exposé la France à l’influence du monde romain, à travers aussi une nouvelle forme d’organisation politique, et la transmission de certains nouveaux modèles culturels.
La dynastie Mérovingienne va donc marquer le passage décisif d’un pouvoir local, géré au niveau tribal où l’ordre social était souvent régi par le conseil des anciens et des chefs de tribu, à une véritable souveraineté, dont les fondement de la supériorité royale se situent nécessairement dans une force surnaturelle et dans une assimilation des souverains aux dieux et aux fonctions qu’ils assument.
Mais c’est surtout la conversion au christianisme, religion monothéiste, qui a permis au roi de supplanter tous les systèmes de pouvoir précédents en s’identifiant à un dieu unique et indivisible, supérieur à tous les autres dieux.
Le christianisme, dans sa version impériale, a donc donné à Clovis et à ses descendants une nouvelle sacralité, avec notamment la mission religieuse de gouverner l’Eglise et d’assurer l’ordre dans le royaume sous les auspices divins.
Lorsque se produit un processus de centralisation du pouvoir, le roi, ou celui qui incarne l’autorité suprême, a tendance à concentrer progressivement les deux fonctions principales, à l’origine dévolues à deux dieux et deux personnes différentes : la fonction de juridiction par laquelle on proclame le droit, on rend la justice, celle délivrée par Dieu à l’homme à travers les Souverains, et la fonction guerrière qui assure la prospérité. La première s’identifie au ciel et au soleil, tandis que la seconde est liée au tonnerre, à la guerre et aux récoltes.
En France, c’est précisément pendant et après le Règne Mérovingien, lorsque le monothéisme s’est imposé, que la concentration de sacré sur la personne royale ou incarnant l’autorité suprême, assimilée au dieu unique, devint plus forte encore, et avec elle, l’accroissement du pouvoir régalien.
Parmi les symboliques oraux qui étaient utilisés pour décrire les rituels mérovingiens d’élévation de l’autorité suprême, on parlait de “constituer un Roi au-dessus et d’être “élevé” au Royaume. La référence à la dimension verticale implique le lien avec le ciel, donc avec le pouvoir, l’autorité, la domination montre que l’élévation relevait d’un système rituel symbolique dans lequel la montée traduisait l’accès à la sphère divine, celle du Sacré.
Cette notion du sacré est donc essentielle. En méconnaitre le véritable sens, s’est supprimer ipso facto toute légitimité au pouvoir incarné et relègue au profane, toute manifestation de la matière incarnée, qui rejoint le vulgaire (ordinaire).
✠ Non Nobis, Domine, Non Nobis, Sed Nomini Tuo Da Gloriam ✠